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L'alcoolisme

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît l'alcoolisme comme une maladie et le définit comme des « troubles mentaux et troubles du comportement » liés à l'utilisation d'alcool. Cette perte de contrôle s'accompagne généralement d'une dépendance physique caractérisée par un syndrome de sevrage à l'arrêt de la consommation (pharmacodépendance), une dépendance psychique, ainsi qu'une tolérance (nécessité d'augmenter les doses pour obtenir le même effet).

La progression dans le temps est l'une des caractéristiques majeures de cette addiction. L'usage sans dommage (appelé usage simple) précède l'usage à risque et l'usage nocif (sans dépendance), puis enfin la dépendance. L'alcool est une substance psychoactive à l'origine de cette dépendance mais elle est également une substance toxique induisant des effets néfastes sur la santé. L'alcoolodépendance est à l'origine de dommages physiques, psychiques et sociaux.

Si l'hypnose et la PNL ne soignent pas la dépendance physiologique à l'alcool (qui est du domaine médical), ces thérapies brèves sont en revanche des plus efficaces dans le traitement de la dépendance psychologique à cette substance toxique dont les effets néfastes sur la santé et les dommages psychiques et sociaux qui en résultent ne sont plus à démontrer.

Si les résultats sont encourageants, il importe avant tout de constater que chaque personne alcoolique a un profil différent qui varie en fonction de son environnement social, de son profil de buveur et de sa personnalité. Il importe également de tenir compte des profils déclencheurs de ce comportement et qu'un entretien approfondi avec l'hypnothérapeute permet d'identifier : quand la personne consomme-t-elle de l'alcool ? Seule ? Ou en société ? Que consomme-t-elle ? Ce travail permettra d'orienter le travail à accomplir durant les séances d'hypnose.

La durée de l'accompagnement est extrêmement variable, avec des séances rapprochées au début de l'accompagnement et de plus en plus espacées au fur et à mesure que le sevrage progresse.

Alcool et tabagisme

Il y a une forte corrélation entre dépendance à l'alcool et dépendance au tabagisme (85 à 90% des alcooliques sont fumeurs). Boire donne envie de fumer : la stimulation cérébrale de l'alcool est plus faible que celle liée à l'absorption de nicotine et une stimulation faible induit une envie de toujours plus fumer. Certaines techniques d'arrêt du tabagisme peuvent être utiles pour le sevrage à l'alcool. En cas de dépendance conjointe, il peut être envisagé d'arrêter le tabac en même temps, avant ou après l'alcool. Tout dépend de la situation.

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